Déclaration nutritionnelle obligatoire depuis le 13 décembre 2016 (Règlement UE n°1169/2011 dit INCO)

Depuis le 13 décembre 2016, toutes les denrées alimentaires préemballées devront indiquer leurs valeurs nutritionnelles sur l'emballage. 

Les valeurs déclarées sont, selon le cas, des valeurs moyennes obtenues à partir :

  • de l’analyse de la denrée alimentaire effectuée par le fabricant ;
  • du calcul effectué à partir des valeurs moyennes connues ou effectives relatives aux ingrédients utilisés (fiches techniques des fournisseurs) ;
  • ou du calcul effectué à partir de données généralement établies et acceptées (exemple : table CIQUAL).

Remarque : Les denrées alimentaires conditionnées dans des emballages ou récipients dont la face la plus grande a une surface inférieure à 25 cm², sont exemptées de cette obligation de déclaration nutritionnelle.

source : règlement (UE) n° 1169/2011 du parlement européen et du conseil du 25 octobre 2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires (dit INCO).


Opération de contrôle à l'occasion des fêtes de fin d'année 2016

Comme chaque année, des contrôles renforcés lors des fêtes de fin d'année concernant la sécurité sanitaire des aliments, seront effectués.


Indication de l’origine du lait et du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédient: on fait le point

A partir du 1er janvier 2017, il deviendra obligatoire d’indiquer l’origine de certains ingrédients dans les produits préemballés, il s’agira :

  • du lait
  • du lait utilisé en tant qu’ingrédient dans un produit laitier à plus de 50 %
  • et des viandes utilisées en tant qu’ingrédient dans un produit transformé à plus de 08 %

L’indication de l’origine des viandes comprend les mentions suivantes :

  • « Pays de naissance : ___________ »
  •  « Pays d’élevage : ___________ »
  •  « Pays d’abattage : ___________ »

L’indication de l’origine du lait comprend les mentions suivantes :

  • « Pays de collecte : ___________ »
  • « Pays de conditionnements ou de transformations : ___________ »

 

Remarque :

  • Si ces mentions sont identique, on peut indiquer la mention « Origine : ________ »
  • La mention « Origine : UE » est accepté (animaux nés, élevés, abattus ou lait collecté, conditionné ou transformé,  dans un ou plusieurs Etats membres de l’Union Européenne)
  • ainsi que la mention « Origine : Hors UE » (animaux nés, élevés, abattus lait collecté, conditionné ou transformé,  dans un ou plusieurs Etats NON membres de l’Union Européenne).

Les viandes concernées par ce décret : animaux de l’espèce bovine ou porcine ou ovine ou caprine et les volailles.

Les produits laitiers concernés : Lait et crème de lait, concentrés ou non, additionnés ou non de sucre ou d'autres édulcorants. Babeurre, lait et crème caillés, yoghourt, képhir et autres laits et crèmes fermentés ou acidifiés, même concentrés ou additionnés de sucre ou d'autres édulcorants ou aromatisés ou additionnés de fruits ou de cacao. Lactosérum, même concentré ou additionné de sucre ou d'autres édulcorants ; produits consistant en composants naturels du lait, même additionnés de sucre ou d'autres édulcorants, non dénommés ni compris ailleurs. Beurre et autres matières grasses provenant du lait ; pâtes à tartiner laitières. Fromages et caillebotte

 

Ces mentions figurent, soit immédiatement après le nom de l’ingrédient concerné dans la liste des ingrédients, soit en bas de cette liste.


Août 2016

TIAC 2014 : aliments incriminés ou suspectés

Données TIAC 2014 – InVS 11


Juillet 2016

Étiquetage de l'origine du lait et de la viande dans les plats préparés et les produits laitiers

Suite aux dernières crises sanitaires sur la viande bovine qui se révélait être du cheval, le ministère et les associations de consommateurs avaient saisis la commission européenne pour plus de transparence sur l'origine des matières premières dans les plats préparés.

 

Une expérimentation d'un nouvel étiquetage pourrait voir le jour dès janvier 2017. Affaire à suivre... 


Juin 2016

Transparence des contrôles en sécurité sanitaire

Ce n'est plus qu'une question de temps avant que les résultats des contrôles d'inspections sanitaires ne soient rendus public sur internet.

Cette transparence fait suite à une demande du consommateur qui souhaite plus d'informations sur la fabrication de ses aliments.

Une expérimentation avait été mené en juillet 2015 où seulement 34% des restaurants Parisiens avaient été jugés "bon" et un peu plus de la moitié acceptable...

Soyez prêt pour ces contrôles par le biais d'audit (bonnes pratiques d'hygiènes, de fabrication, HACCP) ou mieux postuler à l'obtention du Label Hygiène d'SCL Qualité !

Parce qu'il vaut mieux prévenir que guérir, pour préserver la santé de vos clients et votre image de marque.


Mai 2016

Question appellation

Le soleil est de retour alors quid sur les appellations des produits carnés...

Viandes hachées = "viandes désossées qui ont été soumises à un opération de hachage en fragments et contenant moins de 1% de sel"

Exemple : steak hachée

Préparations de viande = "viandes fraîches, y compris les viandes réduites en fragments, auxquelles ont été ajoutées des denrées alimentaires, des condiments ou des additifs ou qui ont subi une transformation insuffisante pour modifier à cœur la structure fibreuse des muscles et ainsi faire disparaître les caractéristiques de la viande fraîche"

Exemple : merguez

 

Produits à base de viande = " produits transformés résultant de la transformation de viandes ou de la transformation de produits ainsi transformés, de sorte que la surface de coupe à cœur permet de constater la disparition des caractéristiques de la viande fraîche"

Exemple : saucisse chipolata

Attention aux teneurs en sel pour le classement des produits

Proportion (en poids) de viande de porc utilisée pour la fabrication (en % du total des viandes) Taux de sel > 15 g/kg de viandes mises en oeuvre Taux de sel < 15 g/kg de viandes mises en oeuvre
> 50 % Produit à base de viande Préparation de viande
< 50 % Préparation de viande

Avril 2016

Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène Restaurateur : nouvelle version

Le nouveau Guide de Bonnes Pratiques d'Hygiène et d'application des principes HACCP Restaurateur vient de sortir!

Issu de la collaboration des organisations professionnelles de la profession et de la Confédération Générale de l'Alimentation de Détail (CGAD), ce guide permet de répondre aux exigences de la réglementation en vigueur, notamment le "paquet hygiène", tout en rappelant la notion de flexibilité en fonction de la taille des établissements. L'accent étant mis sur le respect des bonnes pratiques d'hygiène.

 


Mars 2016

Défaut d'étiquetage : 30 % des fromages et spécialités fromagères non conformes

2 600 contrôles et 180 prélèvements ont été réalisés auprès de 1 028 établissements par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Les résultats de ces contrôles publiés fin mars révèle un certain nombre de non conformités, essentiellement au niveau de l'étiquetage. " les mentions obligatoires sont souvent incomplètes voire absentes des étiquettes" indique la DGCCRF. On trouve des manquements d'information sur :  la présence d'allergènes, le traitement thermique, la durée d’affinage, le pourcentage de matière grasse, etc.

Au final 702 avertissements, 33 injonctions administratives, 22 dossiers contentieux ont été réalisés.

 

N'attendez pas d'être verbalisés pour que vos produits soient conforme!

Faites appel à nos services pour vérifiez vos étiquetages et expositions en vitrine.


Février 2016

Allergènes : savoir gérer le risque et appliquer la réglementation

Encore trop de professionnels ne sont pas à jour vis-à-vis de la réglementation sur les allergènes à déclaration obligatoire.

Que vous soyez boulanger, pâtissier, boucher, charcutier, restaurateur,… vous êtes concerné ! Cette journée de formation vous apportera le savoir-faire et des réponses adaptées à vos entreprises.

La qualité étant privilégiée à la quantité le nombre de places est limité. Inscrivez-vous vite à cette formation !


Janvier 2016

Perception des risques par les entreprises agroalimentaires en 2015

53 % des entreprises agroalimentaires affirment qu'un audit des risques a déjà été réalisé ou est en cours de réalisation. Dans 36 % des cas ce sont les risques sanitaires qui sont audités.